lundi 15 avril 2013

Parce qu'il en manquait un.


mardi 4 novembre 2008

Ramer

Sur une mer d’encre, je fais du surplace. Je plonge ma rame dans la noirceur sans ressentir le moindre mouvement. J’espère une brise délicate, attentionnée, parfumée. Une toute petite brise pour me ramener à terre doucement en m’ébouriffant les cheveux, en me berçant tendrement. Je veux sentir sa caresse sur mon visage alors que j’abandonne mes rames. Je veux m’allonger sur le pont et la regarder modeler mon avenir dans les nuages. Me laisser porter, lâche, sans volonté.

Je la veux, je l’attends, je l’espère.

Je veux une tempête, intense, violente, déchainée. Je veux sentir la coque craquer, entendre les voiles claquer. Je veux que le vent sature mes oreilles de parasites, que les éclairs m’éblouissent, que les vagues m’engloutissent. Je veux lutter avec les cordages, tomber sur le pont, avaler un bloc de sel. Je veux perdre le nord et me battre pour le retrouver. Je veux utiliser la mer enragée pour me propulser vers un point précis, je ne sais où.

Je veux, j’attends, j’espère.

Une fissure. L’eau chatouille mes orteils, monte à gros bouillon autour de mes chevilles. Rafraichissante, apaisante, salvatrice. Abandonner, m’avouer vaincu. Prendre une ancre et de la chaine, des boulets. Atteindre le fond pour enfin remonter. Sentir la vase sous mes pieds, la seule terre que j’atteindrai. Choisir de rester. Manquer de courage.

Continuer à ramer.

jeudi 30 octobre 2008

... ... ...

Recherche




Mon père

mercredi 19 septembre 2007

Prise 2

Je suis allongé et mon cœur se débat comme si je courrais pour sauver ma peau. Ma respiration se fait rauque, la sueur perle sur mon front, refroidie tout mon corps. J’ai des spasmes. Je me brise les dents à force de serrer la mâchoire. Mes veines ressortent sous ma peau, bombent, pulsent sous la violence de mon sang qui afflue.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Où est-ce que j’ai merdé ? J’étais certain de m’en être débarrassé pour de bon. Je croyais l’avoir semé… apparemment, je me trompais. Peut-être même que c’est cet espoir qui m’a rendu négligent. Oui, négligent. C’est le moins que je puisse dire.

C’est qu’il est tenace, le salaud. Il suit dans l’ombre depuis si longtemps que je l’avais oublié. Je le considérais vaincu, ne lui pensais pas l’audace de venir me narguer encore.

Espoir déçu …

Cet enfoiré de doute est revenu …

lundi 20 août 2007

Rentrée

Et bien voilà, c'est reparti.

Ce matin 8h15, les cours ont repris dans le magnifique CÉGEP de Rimouski sans que je ne me sois donné la peine de poster d'autres travaux ...

Lâche ? Absolument.

Les jours se sont enchaînés les uns aux autres et entre deux visites à la piscine et quelque peu de course [pas bcp] j'ai tout de même réussi à prendre encore 5 livres dans mon été. Certes, il y a des choses bien pire que ça dans la vie, mais comme je n'ai besoin de me plaindre de rien sinon de mon inactivité, aussi bien l'attaquer par ses conséquences.

Je n'ai jamais été aussi fatigué que je le suis maintenant et j'ai tout juste 5 heures de cours dans le corps, pitoyable.

Ma chambre est toujours pleine de boîtes, de vêtements, de trucs et de livres qui trainent et m'empêchent de profiter des dimensions exagérées de mon plancher. Je suis persuadé qu'un de mes baillements va finir par me faire aspirer un peu de toute cette crasse et de l'air frais qui est revenu bien trop vite à mon goût.

Enfin, summum de la honte, je ne sais même plus comment tapper et je commence à perdre le peu de connaissance de la langue qui avait resistée à l'érodement des jours.

Bref, c'était juste pour mentionner que je suis toujours en vie [comme si quelqu'un s'en souciait] et que éventuellement j'allais faire un effort pour mettre dautre trucs ici.

Ah au fait, mon projet d'agenda à été choisit pour faire la décoration intérieur... donc pas de couverture, mais cest mieux qu'une baffe , non ?

Bonne nuit

vendredi 8 juin 2007

Alcools, Les

Type de projet : photo-reportage
je vous laisse découvrir


Alcools, Les


Nous le savons tous, il fut un temps où les études supérieures étaient réservées aux catholiques avertis, chastes, purs et bien intentionnés. Par l’enseignement des sciences et des langues, l’Église s’assurait ainsi de garder une longueur d’avance entre ses ecclésiastiques et le moyen peuple. Diminué et cherchant la lumière dans les conseils des gens de foi, le peuple se privait de plaisirs nombreux, divers et passionnés.

Heureusement, ce temps est révolu !

Doucement, le vice s’est infiltré dans nos faibles êtres, gagnant en popularité et en diversité. Derniers obstacles à son expression : la surprotection parentale et le manque de volonté de nos jeunes corps.

Heureusement, ce temps est révolu !

Maintenant majeurs [ou presque] et laissés seuls avec nous-mêmes face aux influences amicales, sociales et publicitaires, les petits démons de nos consciences inexpérimentés ont pris l’avantage sur les anges et, de ce fait, ont éveillé le vice qui sommeillait en nous.

En espérant ne pas trop vous rappeler votre gueule de bois de ce matin, voici donc quelques alcools populaires auprès de notre jeunesse :


Whisky





Fait d’orge malté et de seigle habituellement ajouté d’avoine ou de maïs, le whisky se boit sans glace, mais peut se couper avec un peu d’eau. Son origine fait litige entre l’Écosse et l’Irlande et, de nos jours, il est produit un peu partout dans le monde.

Marque qui se démarque : Jack Daniel’s [États-Unis]


Vodka


Originaire de l’Europe de l’Est (très probablement en Russie, malgré que ce ne soit pas officiel), la vodka est la boisson forte [40% ou plus d’alcool par volume] la plus vendue dans le monde. La majorité des vodkas est faite de seigle et de blé, ce qui n’empêche pas certains originaux de plutôt faire fermenter des pommes de terre ou de la betterave. Cet alcool doit être conserver au froid et peu se consommer en cocktails, sur glace ou d’un trait. Selon la coutume, la vodka ne se boit pas par un individu solitaire, mais par un groupe d’ami (au moins deux !) et ne devrait pas être gardé en bouche.

Marques reconnues : Smirnoff, Absolut, Grey Goose


Sambuca



La sambuca doit son goût de réglisse noire d’avantage du mélange de sureau, d’anis et de sucre, qui forme la majorité de sa composition qu’à l’infime touche de réglisse qui ne fait que rehausser le tout. Elle se boit en liqueur ou en apéritif et devrait toujours être flambée, soit dans le verre, soit dans la bouche directement [prudence !]. La chaleur diminue légèrement l’illusion de réglisse noire que plusieurs rebutent et permet au breuvage de bien faire son effet une fois dans l’estomac : ouvrir l’appétit ! Le tout forme un ensemble logique lorsqu’on sait qu’elle nous provient directement de l’Italie, où la gastronomie et l’esprit du jeu ne sont pas tabous !

Marque agréable : Sambuca Ramazzotti

Mousseux



Le vin mousseux, contrairement au champagne, est produit un peu partout dans le monde. Évidemment tiré de la fermentation de raisin, on lui ajoute une quantité mesurée de CO2. Le procédé de gazéification est cependant un peu plus complexe que celui du Cola et des autres liqueurs douces et permet un nombre de « bulles » supérieur et une mousse plus riche.

Marques : Je laisse ici le soin aux gens de la SAQ de vous fournir leurs meilleurs conseils !


Bière



Sans contredit la façon la plus commune et la plus accessible de consommer de l’alcool, la bière se différencie des autres mentionnés plus haut par sa concentration en alcool beaucoup plus faible (4 à 9 %, en moyenne) et la diversité de ses ramifications. La bière se compose surtout d’eau, d’orge malté et de houblon. Bien que certains la mélange avec plusieurs autres liquides pour en altérer le goût, elle devrait normalement se boire sans artifices. Les différentes sortes de bières se classifient principalement selon leur couleur et parfois selon leurs procédés de production. Que votre bière idéale soit blonde, brune, ambrée, blanche ou rousse, elle se décline dans toute les teintes et pour tous les goûts, il ne reste qu’à tester. Vous faites quoi ce soir ?

Suggestions : Pour une fois, laissez les américaines populaires et osez une québécoise indépendante (Unibroue, Brasserie RJ, Trois Brasseurs) ou une belge délicate (Hoegaarden, Stella Artois). Pourquoi pas une allemande (Kölsch) ou encore une irlandaise noire à l’accent prononcé (Guinness) ? Bref, explorez au lieu de vous rabattre sur la Bud Light…


Mise en garde


Malgré tout ce qu’on en dira, l’alcool reste le meilleur confident de l’Homme, son support contre la morosité et son échappatoire face à l’existence. Prenez garde cependant, car même si on l’aime tous, il est le plus traître de tous vos amis. L’alcool crée la dépendance, la perte de pudeur, des changements de comportement et de nombreux effets physiques que tous connaissent.

Si vos doigts sont engourdis, que vos jambes sont molles et que votre vision n’est plus nette, pourquoi ne pas vous faire ramener à la maison par un ami (et pas n’importe qui) qui n’a pas bu ? Mieux pour vous, mieux pour nous !

Buvez ! Buvez en bonne compagnie, sans exagération et sans voiture !

Agenda

Le cégep de Rimouski ne se casse pas la tête avec la conception graphique de son agenda. En effet, les illustrations qu'il renferme sont tirées des travaux des étudiants de différentes techniques. Voici donc mon projet de couverture pour l'agenda ainsi que le narratif lié à celui-ci.


Titre : Un phare dans la nuit.

La vie d’un étudiant est emplie de routes sinueuses et d’embranchements imprécis. Le plus difficile ? Faire un choix. Faire LE bon choix. Pour nous aider, les ressources sont multiples, mais personne ne veut vraiment s’impliquer dans nos décisions, question de liberté de choix et peur de prendre le blâme d’un échec. Tout ce que nous demandons, c’est un guide. Quelqu’un pour nous montrer le chemin, pour nous donner un objectif clair et précis de ce que nous devons accomplir avec nos deux petites mains. Nous avons besoin d’un phare qui puisse nous faire éviter les récifs et nous permettre de nous rendre sains et saufs à notre destination finale : l’accomplissement de nos ambitions !

Sur ce, bonne réflexion et puisse ce symbole vous guider à travers les aléas de la vie !

Pourquoi pas un peu de changement ?

Je me dis toujours bien des choses, ça aide a rester sain que de se parler à soi-même. Aujourd'hui, je me suis dit que je ce serait bien de faire un peu de renouveau dans ce blog qui tire un peu de la patte. Ainsi, je propose de mettre en ligne quelques travaux effectués dans mes cours, question de voir ce que vous en pensez, si, selon vous, cela vaut la peine d'être commenté ou pas.

voilà, ce n'est que cela ... et comme les cours sont finis depuis quelques temps, suivra quelques messages avec des travaux de la dernière session.

vendredi 2 mars 2007

Une Histoire de Coeur

Les murs oscillent dangereusement autours de moi. Les yeux grands ouverts, je me cramponne aussi fort que me le permettent mes mains à des barreaux de métal froids. Je m’effondre. Dans ma chute, une de mes oreilles se plaque au sol poussiéreux. Sur mon visage se trace un chapelet de croix, contre-jour de la fenêtre. La sueur traverse mes sourcils et embrase ma cornée. Des larmes s’échappent de sous mes paupières et se rassemblent sur le béton. Elles n’en avaient pourtant pas reçu l’ordre. Traîtresses. J’ai la gorge sèche, tout mon être manque de liquide. Mes sécrétions oculaires sont déjà organisées en réseau hydraulique complet et les rivières sortent de leur lit. Je suis pris de convulsions frénétiques. J’aperçois des pieds dans mon hublot, qui passent et repassent sans se soucier de mon existence. Je rugis ma rage comme rarement auparavant : « D’ici, je vous vois vouer votre vie à votre drapeau, pauvres vieillards viciés ! » J’ai mal au cœur, celui qui n’existe pas. Je tente de contenir mon hémorragie lacrymale. Je râle. Je me crispe et me contracte. Je relève la tête, je regarde vers le ciel. Je veux prier; je n’y crois pas. Je suis seul. J’abandonne. Je m’ouvre en étoile. J’attends qu’on m’accroche à la voûte céleste. Je manque de larmes. Je sombre dans le noir.

NON !

Combattre, vaincre, vivre. Je me martèle la poitrine. Plus fort. Je vais me tuer deux fois.

Douleur ! Souffrance ! Agonie !

J’ai mal au cœur, celui qui existe. Il bat plus fort que jamais. Je pleure comme un nouveau-né.

mercredi 29 novembre 2006

Sassa

Je ne dors pas Sassa
Je respire la nuit Sassa
Je tremble Sassa
Je crispe les doigts sur le vide Sassa
L’hiver me brûle Sassa
Mon cœur fond Sassa
Je pleure Sassa
Je rampe sous le fouet du vent Sassa
J’ai chaud Sassa
Je claque des dents Sassa
Mes yeux se noient Sassa
Je souffle de la cendre Sassa
Je crache de la braise Sassa
Je vomis de la lave Sassa
Je bois le bitume et mange les flocons Sassa
Je souffre Sassa
Je titube et tombe Sassa
Je perds mes sens dans le silence Sassa
Ma vie coule comme mes larmes Sassa
Je tache la neige Sassa
J’ai peur Sassa
Trouves-moi Sassa
Prends-moi Sassa
Contre toi Sassa
Je te supplie Sassa
J’ai besoin de toi Sassa
Vite Sassa
Je ne pars pas Sassa
Je t’attends
Dans mon sang
Sassa


dans le cadre d'un cours de création ... il fallait le faire "à la manière de Georgia de Philippe Soupault"