mercredi 19 septembre 2007

Prise 2

Je suis allongé et mon cœur se débat comme si je courrais pour sauver ma peau. Ma respiration se fait rauque, la sueur perle sur mon front, refroidie tout mon corps. J’ai des spasmes. Je me brise les dents à force de serrer la mâchoire. Mes veines ressortent sous ma peau, bombent, pulsent sous la violence de mon sang qui afflue.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Où est-ce que j’ai merdé ? J’étais certain de m’en être débarrassé pour de bon. Je croyais l’avoir semé… apparemment, je me trompais. Peut-être même que c’est cet espoir qui m’a rendu négligent. Oui, négligent. C’est le moins que je puisse dire.

C’est qu’il est tenace, le salaud. Il suit dans l’ombre depuis si longtemps que je l’avais oublié. Je le considérais vaincu, ne lui pensais pas l’audace de venir me narguer encore.

Espoir déçu …

Cet enfoiré de doute est revenu …

1 commentaire:

Léonie a dit...

Je l'avais déjà lu il y a quelques jours en fait, désolée d'avoir été avarde (?) de commentaire.

Ben ça dit ce que ça a à dire, mais d'un certain sens... Le doute c'est la remise en question, qui elle est saine, mais qui ne doit juste pas guider ta vie tout le temps. Un planeur est obligé de suivre le vent mais le pilote a quand même un peu de contrôle sur ce qu'il en fait, bref pas besoin de tomber en spirale à chaque fois que le vent en décide ainsi.

Faut juste tenir le manche assez fort...