Affalement pour duo de plumes
Les ailes grandement déployées,
Je me laissais porter par la vive brise;
Jusque par delà la montagne,
Jusqu’au sommet de l’arc-en-ciel.
Me voilà tiré hors de ma parfaite rêverie
Par la vue de ce drame tristement évidant;
Une piquée plus au nord, un malheureux,
Combat la chute d’un désespoir hargneux.
Quelques virages et je suis à portée,
Seulement, impossible de l’agripper;
J’essais du bec, des pattes et des ailes,
Rien à faire quand on est que plumes …
Les larmes fuient mes yeux, terrorisées;
Blessées à ne plus pouvoir se contrôler.
Le vent siffle à mes oreilles une étrange mélodie,
Concerto pour dégringolade en Cri mineur.
Immense privilège que celui de voler,
Dommage de ne pouvoir le partager…
Terminer seul le rêve d’une existence,
Apogée renversée d’un bonheur admiré.
2 commentaires:
On dirait que tu as réussi à te libérer de quelque chose mais cette chose s'est battu et se bat encore pour toi... C'est très très triste...Par contre, j'aimerais bien partager ce rêve d'un existance rempli de bonheur...
Je t'aime...
Ah, un sentiment d'impuissance. Chose qu'on connait depuis longtemps hein ?
Des fois faut laisser le tout aller et accepter de voler alors qu'autre chose tombe...
Enfin, c'est ce que j'en ai compris.
Anyway, l'interprétation c'est toujours subjectif !
Et moi aussi je t'aime François ! ahah ;)
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