mardi 6 septembre 2005

Le Début de la Fin

Craignez de mon bras la violence,
Il ne supporte pas une religion dépourvue de sens,
Craignez de mon bras la tendresse,
Il ne supporte pas un enfer tenu en laisse;

Craignez de moi la noirceur
Et la lumière,
Craignez de moi l'aurore
Et le crépuscule;

Fuyez devant la toute puissance de l'abandon
Et devant la force brute de l'omission,
Fuyez sous la pression de la damnation
Et au-delà de la libération du pardon;

Fuyez le blanc du soleil
Et le rouge des flammes,
Fuyez le bleu du ciel
Et le gris des nuages;

Tremblez au son des trompettes
Et au timbre du glas,
Tremblez des paroles en prières
Et des murmures d'incantation;

Tremblez sous les commandements
Et sous les malédictions,
Tremblez devant les écrits
Et devant les pages blanches;

Car bien plus loin que la marque d'une croix
Et plus loin que le sceau du pentagramme,
Car au-dessus du paradis
Et en-dessous de l'enfer;

Juste aux abords de l'infini,
Aux limites du temps et de l'espace,
Quelque part dans une bulle de néant,

Cherchant à sauver sa seule vie,
Prêt à tout pour avoir sa place,
Il y a moi, dans un nouveau commencement.

Aucun commentaire: