La Guerre .... (titre provisoire)
Soldats, aux armes !
Femmes, aux larmes...
Vers le front, nous marchons
Et l'ennemi, nous battrons
Regardez ce Jaune soleil,
Qui demain soir sera vermeil.
Le sang des opposants , vous répendrez
Du sang de vos frères, vous vous couvrerez
Du haut de cette montagne,
Vous laisserez aller votre hargne.
Et dans ce combat sauvage,
Vous ferez carnage !
Soldats, aux armes !
Femmes, aux larmes....
Sur le front nous marchons
Et l'ennemi nous battons
Ne songeant plus à demain,
Et prêts à tout pour nos fins,
Sans relâche nous frappons,
La fuite n'est plus une option !
Voilà déjà venir la nuit,
Mais notre ennemi ne fuit
Nous cultivons notre rage
Pour écrire notre page...
Soldats, aux armes !
Femmes aux larmes....
Dans l'église nous marchons
Pour nos frères morts, nous prions
Partis sans nous serrer la main
Jamais ils ne verront demain
Et dans le silence nous vivrons
Pensant qu'eux ne le pourront...
Nous ne dirons pas trop fort
qu'il ne sera pas nécessaire
D'annoncer la victoire de cette guerre
À nos Frères, nos Amis, qui y sont morts
Soldats, aux armes !
Soldats....aux larmes....
et cest tout ... quand je dis que l'école cest une bonne place pour écrire ...
1 commentaire:
Je poursuit ici ma réflection sur le dit texte (amorcée dans une conversation ultérieure)
J'ai relu et je me suis dit:
Ce qui le rend intéressant c'est l'absence totale de manichéisme. C'est le fait que la mal et le bien ne sont aucunement déterminés, cette espèce de neutralité(?) doublée de réalisme rend, ma foi, le thème beaucoup plus tragique tout en le gardant héroiquement courageux. Ça demande beaucoup plus de trempe de tuer un ami qu'un simple démon ennemi non?
"Et dans le silence nous vivrons, Pensant qu'eux ne le pourront" Victoire non complète, victoire trop coûteuse.
Du reste, on s'écarte du cliché épique (qui sait pourtant avoir son utilité parfois)... on prend du recul face aux choses...
D'où vient l'inspiration c'est ce que je me demande.
La fin est superbe aussi...
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